"Un chant de Noël" de Charles Dickens

Bienvenue à Londres. L'hiver est neigeux. Depuis le décès de Jacob Marley, Ebenezer Scrooge est un vieil homme aigri, réputé pour sa froideur et son égoïsme. Il s'enrichit grâce aux frais revus à la baisse : le stock de charbon est au plus bas, le feu ne crépite pas dans l'âtre et son assistant Bob est payé une misère.

Tiny Tim, le fils de Bob, est gravement malade mais le faible salaire de Bob ne permet pas un avenir serein pour les soins. Fred, le neveu de Scrooge, tente une fois de plus de convaincre Scrooge que Noël est joyeux et de profiter de la vie, de sourire.

 

Depuis le décès de Marley, l'accueil a bien changé au cabinet. Deux hommes tentent cependant leur chance pour une collecte de fonds pour les nécessiteux. Ils s'attendaient à tout sauf à une tirade dithyrambique sur le fait qu'il y a déjà des institutions en place, et que les décès feront plus de place pour d'autres... Comment Bob peut-il se réjouir de Noël en étant payé une misère et avec un enfant malade ? Pourquoi le neveu est-il content de Noël avec toute la vermine des rues ?

Trois esprits vont rendre visite à Scrooge. Passé, présent, futur. Son enfance, les effluves d'échoppes, les petits extras pendant les fêtes, les railleries de son neveu qui font rire l'assemblée, la mort de Tiny Tim. Est-ce que ce voyage temporel changera Ebenezer Scrooge ?  

Cette lecture d'une centaine de pages confronte deux visions. D'un côté la joie des fêtes, l'occasion de se retrouver autour d'un bon repas, oublier un moment les problèmes du quotidien comme la maladie. Et de l'autre la solitude, les soirées au coin du feu dans une demeure austère. Qu'est-ce qui entretien ces extrêmes ? Comment se faire rencontrer ces deux mondes que tout oppose, un juste milieu est-il possible ?