Depuis la pandémie de 2020, il y a une un transfert des grandes villes vers la campagne. Mais il y a ce regard envers ces habitants : des péquenaud. La ruralité a toujours eu une place importante : le chasseur cueilleur, des nourrisseurs au Moyen-Âge... La révolution industrielle a changé la donne : vous voyez le film "Les temps modernes" avec Charlie Chaplin ? La ligne de travail, aliénation, la ville cette source de travail... Et la révolution numérique est arrivée : vous pouvez travaillez presque d'où vous voulez grâce au télétravail.
Nous sommes dans une société de la psychologie du bonheur : les émotions négatives sont interdites (colère...) et n'accepte que l'approche positive (résilience, joie...). Ceux qui travaillent la terre s'organisent en CUMA (Coopérative d'utilisation du matériel agricole), il y a même la JAC (jeunesse agricole catholique).
Mais qu'est-ce que la ruralité ? L'opposition d'urbain. Avez-vous remarqué, en arrivant dans la campagne, les indications sont centre-ville (avec l'église et la mairie dans un rayon proche), cimetière et c'est presque tout ? Aujourd'hui, nous parlons d'agglomération, périurbain, néo-urbain...
Il fût un temps où les péquenauds étaient pointés du doigt : aujourd'hui, il est de plus en plus fréquent de voir des habitations équipées de poulaillers, de composteur et du potager. Il y a un retour à la terre mais surtout un questionnement de nos modes de consommations : nous avons accès à tout, en un temps record, grâce à la technologie (commandes en ligne avec livraison express), les supermarchés (livraison à domicile possible)... La méditation et le yoga ne se sont jamais aussi bien portés.
Tout comme les vacances. L'offre touristique réponde à cette nouvelle aspiration de simplicité, de calme : le logement chez l'habitant en gîte, séjours à la ferme... Au final, sommes-nous vraiment vers l'authenticité, ou toujours un presque tourisme de masse ? C'est vivre avec l'individu rural : source de curiosité ?
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