En 2058, les robots font partis du quotidien : soins médicaux, agriculture (uniquement sous serre à cause des conditions climatiques dégradées)... Une loi est votée : la fin des tests pharmaceutiques sur les animaux, ce qui est synonyme de licenciement, reclassement, et mise au rebuts de certains robots. Mais un robot va montrer des signes de rébellion, ce qui intriguera une salariée. Un journaliste a eu la mauvaise idée de soulever un sujet qui dérange. Dans la société, le marché noir permet le maintien de certains robots et de prolonger leur utilisation : la seule limite est vis-à-vis des mises à jours logicielles, à un moment donné, ils ne pourront plus être opérationnels, mais si vous pouvez avoir le même robot encore quelques années, est-ce vraiment nécessaire d'avoir la dernière version ?
Une dame se réveille d'un comas de 30 ans. Elle est persuadée que son fils est vivant, elle se voit encore comme la jeune femme d'avant le drame. Pino, son robot attitré (dérogation car cela n'est pas autorisé), va se faire passer pour son fils et donner le change au quotidien. Cela va intriguer le journaliste et l'ancienne salariée de robotique. Comment assurer la continuité lorsque le robot est vouée à terminer définitivement son service avant la fin de vie de la vieille dame ?
Une rébellion s'est mise en place, il est possible d'assurer encore certaines mises à jour moyennant des précautions. Un roman graphique autour de l’obsolescence programmée, les industriels décident pour la société quel outil technologique est le mieux (et accessoirement se faire un maximum d'argent au passage), de l'attachement entre humain et tas de ferraille.
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