"La cité aux murs incertains" de Haruki Murakami

Une cité gardée par un mur, qui semble bouger au fil du temps. Des licornes se promènent. Il va prendre le poste à la bibliothèque : lire les rêves, dans des sortes de sphères, poussiéreuses... Le temps n'est pas mesure : le soleil se lève et se couche, il n'y a pas de montre ni d'horloge. Si vous croiser une pendule, il n'y aura pas d'aiguilles...

En même temps, un homme qui son poste dans l'édition, à Tokyo, et décroche le poste de directeur d'une bibliothèque, dans une ville de campagne. Il ne peut s'empêcher de penser à cette Cité, aux murs mouvants, à ses licornes, à l'absence de temps.

Cette bibliothèque de campagne est particulière. L'ancien directeur continue de venir, c'est difficile de décrocher : mais cet homme cache un secret, que peu de gens connaissent... Il y a cet adolescent, qui parle peu : le premier contact semble original, il demande votre date de naissance et est capable de vous dire quel jour de la semaine correspond à cette date.

Un trio va se mettre en place entre le nouveau directeur, l'ancien responsable et l'adolescent. Un lien avec l'au-delà est établit. Il y a des individus marginaux. L'adolescent, surnommé "Yellow submarine", va capter la Cité, à partir de confessions sur une tombe. C'est aussi un couple marié, qui va connaître un drame.

Haruki Murakami joue sur des symboliques. Il y a une envie de se détacher du temps qui passe : qu'est-ce que l'heure, après tout elle ne dicte pas si vous avez faim ou non et pourtant s'il est 12h30 vous allez vous dire qu'il est temps de passer à table... Les rêves sont porteurs de messages, et peuvent laisser des marques au réveil : une sensation, une douleur quelque part (et par forcément à cause d'une mauvaise posture au lit). Mais nous n'écoutons pas toujours nos rêves, nous n'accomplissons pas toujours nos rêves (une aspiration de voyage, de carrière...) d'où ces sphères poussiéreuses de rêves enfouis.