En salles le 6 mai 2015, sélection au Festival de Cannes "Un certain regard", le spectateur est plongé dans la banlieue de Delhi. Titli est le benjamin de la famille, spécialisée dans le braquage de voitures, il rêve d'autres horizons : ouvrir son propre garage, loin de cette famille. Il va se retrouver dans un mariage arrangé, selon la coutume, avec Neelu : lors de la réunion qui va sceller leurs destins, chacun fait profil bas...
Les débuts du couple sont très compliqués, ils enchaînent les bras de fer. Car Neelu tient aussi bien tête au concessionnaire qu'à son mari : chez le garagiste, Titli a tenté de reprendre le contrôle de la discussion, entres hommes, face au ton de sa femme, mais en privé, tout est permis, d'autant plus que la famille n'intervient aucunement dans les règlements de comptes des couples.
À force d'enchaîner les passages au commissariat (avec des menottes en cordelette), des tentatives d'arrangements à l'amiable (moyennant d'accepter de descendre un chauffeur pour récupérer une cargaison ou vider son épargne), tout le monde va finalement trouver le bon compromis.
Un film qui montre des dessous géopolitiques aussi bien en interne dans la famille que pour solder des dettes, se renflouer financièrement. Beaucoup de personnages ne laissent rien paraître au premier abord mais restent des fortes têtes : trouver un équilibre lorsque personne ne veut céder passe parfois par des coups.
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