Diane perd son mari et sa fille, dans un accident de la route. Ils étaient partis en riant : telle est l'image que Diane veut garder, et non pas un corps dans un lit d'hôpital ni à la morgue. Un an s'est écoulé, et Diane est toujours l'ombre d'elle-même. Poussée par Félix, les yeux fermés, Diane va choisir sa destination pour s'offrir une pause. Direction l'Irlande, laissant derrière elle son café littéraire "Les gens heureux lisent et boivent du café", aux bons soins de son collaborateur.
Passer de la France à l'Irlande a déjà de quoi dépayser : rouler à gauche, la langue, la monnaie. Et attention l'Irlande n'est pas l'Angleterre. La propriétaire est ravie que son cottage soit habité pour l'hiver. Le tour de la bourgade est très vite réalisée et Diane est présentée aux piliers de la ville. Pour reprendre l'expression de Félix : bienvenue au pays des rugbymen mangeurs de moutons. Ce à quoi Diane ajoutera : et buveurs de bières très brunes. L'arrivée se passe bien, jusqu'à la rencontre avec Edward, qui était contre la location du cottage... Il daigne à peine adresser la parole à Diane...
La glace va finir par se briser, mais après des débuts houleux : tu ne fais rien de tes journées, ton mec a dû mourir d'ennui à ton contact, j'ai perdu une pellicule photo à cause de toi... Pendant que Diane fait face au compteur électrique qui disjoncte, à du vin rouge imbuvable et tente de ne pas sauter au cou d'Edward vu son attitude grossière.
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