Du jour au lendemain, une mère part avec ses trois enfants, dans une villa au milieu d'un très grand espace verdoyant cerné de très hauts murs. Les enfants vont restés coupés du monde, et surtout devoir changer de prénom. Rien de tel que d'utiliser les livres sur les pierres, la nature pour cette nouvelle identité.
La mère doit assurer le service médical mais il y a toujours cette omerta : les enfants ne doivent pas sortir, ils ne doivent pas être vus. En plus, vient s'ajouter des soins les plus naturels possibles. La fratrie va s'épanouir au fil des saisons, de chasses aux trésors. L'emprise vient déjà de la figure d'autorité (la mère), et des mythes viennent ajouter de la méfiance envers le monde extérieur aux murs.
Le jour où un commercial passe le portillon du jardin, c'est la stupeur. Comment est-ce possible ? Il y a une explication rationnelle : en poussant un peu les feuillages, la porte s'ouvre... Même s'il ne vend rien, cet homme va tenter de faire parler les enfants. Autre emprise de la figure de l'adulte : c'est un secret, rien ne doit être dit à la mère. Un stratagème est mis en place pour être sûr que l'homme et la mère ne se croisent pas.
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