Au cinéma le 9 mars 2005, Eran Riklis propose une histoire qui aurait pu être belle. Mona se marie, mais c'est le jour le plus triste : elle va devoir rejoindre son fiancé, en Syrie. Sauf qu'une fois la frontière passée, il n'y aura pas de possibilité de revenir voir sa famille... Malgré le no man's land, des deux côtés, ils arrivent à discuter grâce à un mégaphone : que se passe-t-il, pourquoi la mariée ne passe pas le poste frontalier ?
Accepter ce mariage et voir sa fille partir définitivement, jusqu'à ce jour fou où les passages frontaliers seront possibles, même temporaires pour quelques heures. L'espoir réside aussi dans la possibilité de réconcilier des personnes. La bureaucratie va bloquer ce passage de frontière : l'horloge tourne, les services administratifs ferment, il manque un papier, le visa n'est pas le bon...
La mariée en blanc détonne dans ce paysage désertique, jaune de poussière, aride avec quelques buissons maigrichons. Tel un drapeau agité pour demander un cessez-le-feu, elle incarne ce rêve de paix entre deux pays : après tout, il y a des humains des deux côtés.
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