La trilogie s'est retrouvée sur grands écrans avec Dakota Johnson et Jamie Dornan dans les rôles d'Anastasia Steele et Christian Grey. Avant d'être sur grand écran, c'était une trilogie littéraire.
Tome 1 : Cinquante nuances de Grey
Un point de départ tout ce qu'il y aurait de plus classique. Anastasia Steele, 21ans, est en collocation avec Kate Kavanagh. Lorsque Kate tombe malade, Anastasia la remplace au pied levé pour réaliser l'interview du mentor de leur Université : Christian Grey. Entrée fracassante dans le bureau, elle termine étalée par terre, n'ayant pas vu un carton de dossiers... Sans oublier une gaucherie sans nom pendant l'interview... Et ce sera le début de rendez-vous hors travail.
Lorsque vous savez piloter un hélicoptère, en plus d'être PDG d'une multinationale, il faut savoir se protéger : un contrat de confidentialité est de rigueur, tout comme ce que la Soumise est prête à se soumettre (il y a quand même des limites que Christian se doit de poser).
Tome 2 : Cinquante nuances plus sombres
L'écart est là : d'accord pour la chambre rouge, d'accord pour ne pas tout révéler sur les cicatrices visibles sur le corps, mais est-il vraiment nécessaire de refuser tout contact physique, ne serait-ce qu'une main qui passe sur le torse ? Sous prétexte que Christian n'a connu que cette forme de rapports (intime et entre individus avec dominant / dominé), est-il vraiment impossible d'avoir une intimité plus plan-plan ? Un ras-le-bol de ce rapport de force et torturé. Ce n'est pas tout de rompre avec Christian, d'autant plus qu'il a toujours en tête de vouloir protéger Anastasia et qu'il ne voit plus qu'elle.
Lorsque des personnes du passé refont surface, une sorte d'alliance entre Anastasia et Christian va devoir s'établir. Même si elle est capable de se protéger, aller au commissariat, utiliser un spray répulsif : autant celle qui a entraîné Christian dans ces abîmes rôde mais a d'autres chats à fouetter, rien ne peut faire face au retour d'une ancienne soumise rancunière.
Tome 3 : Cinquante nuances plus claires
Étant donné que leurs rapports se font sans préservatifs, Anastasia a la responsabilité de la contraception : jusqu'au jour où elle sera enceinte... Christian est loin de vouloir être père : le sexe sans les responsabilités (en gros). Autant il dispose, avec consentement, du corps d'Anastasia, autant il ne dispose pas du droit de lui demander d'avorter : où s'arrêtent ses exigences sur l'autre ? Ce n'est pas parce que Christian ne veut pas d'enfants, que c'est le cas d'Anastasia.
Une trilogie qui montre qu'après une rencontre purement contractuelle autour de rapports intimes, il y a une relation qui s'installe sur le long terme. Anastasia signe un contrat de confidentialité, mais est-il toujours d'actualité au vu de la tournure de la situation ?
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