"Conclave" de Edward Berger

Pour ce film sorti en salles le 4 décembre 2024, classé tout public, nous retrouvons au casting, nous retrouvons Ralph Fiennes (Le menu, The reader, The kingsman première mission...) et Stanley Tucci (Hunger Games, Le diable s'habille en Prada, Easy Girl...). Le Saint-Père n'est plus, il faut trouver un successeur : débute alors le conclave, sous l'œil du Cardinal Lawrence. Les figures les plus pressenties : Tremblay, Adeyemi, Bellini et Lawrence.

Mais l'arrivée d'une sœur, du Congo, fait tomber Adeyemi. Quant à Tremblay, une affaire de dessous de table lui fait perdre toute possibilité de remporter le scrutin. Au-delà de cette élection, qui se passe à huit clos, la chapelle se retrouve visée par un attentat...

Les cardinaux se réunissent après cet attentat, Lawrence a, entre temps, récupéré de nouvelles informations sur certains candidats. Notamment une entrevue du Saint-Père, sa dernière entrevue avant de mourir, qui remettrait en question un cardinal : le Pape aurait demandé une démission...

Le cardinal Lawrence a lui-même posé sa démission, que le Pape avait refusé, il sentait le vent tourner, il fallait une figure de confiance pour assurer la nomination du successeur dans les meilleures conditions possibles. Lawrence est-il vraiment le meilleur pour présider ce conclave ? Même lui a ses casseroles : un doute quant à sa place, mais le Pape n'entend pas lâcher ce cardinal. Cette pensée ne cesse de le hanter pourtant : est-il vraiment à sa place ?

Le rebondissement est assez inattendu. Il démontre, de mon point de vue, la part du féminin à prendre en compte dans le catholicisme. Sujet qui va donner lieu à une distorsion parmi les cardinaux : d'un côté il y a la messe au latin avec la femme en tant que mère de famille au foyer, et de l'autre côté le rejet de cette approche réactionnisme.