Nous sommes en Suède. Un nouveau parti politique est arrivé au pouvoir : le parti de la santé. Les lois tombent sur l'alimentation : surtaxe sur certains produits mauvais pour la santé (sucre, gras, soda...), cela va même jusqu'à enlever le pain des hotdogs. En-deça d'une certaine masse corporelle, vous gardez votre poste. Il y a un entre-deux qui vous laisse en suspens : vous ne perdez pas votre travail moyennant d'intégrer un programme minceur, prendre des pilules ou passer au bloc opératoire pour une opération bariatrique. Pour ceux au-delà d'un certain chiffre, c'est la mise sur la touche. Mais le gouvernement a décidé de passer le pays en zéro matière grasse : les obèses n'ont pas le choix que d'aller, officiellement, en fat camp pour perdre du poids...
Voyages, lectures : il ressort des messages, des résiliences que je transpose ici. Je propose aussi des livres et séries qui sont tendances, difficile de passer à côté de certains auteurs !
mercredi 8 janvier 2025
"L'épidémie" de Åsa Ericsdotter
Les produits trop sucrés, les sucres cachés, les alternatives au sucre (stévia...), les produits ultra transformés : un combat que nous connaissons dans la vraie vie. Les opérations chirurgicales ont réellement lieu, si l'individu est d'accord, sans menace de perte d'emploi (ou tout autre moyen de pression). Le nutriscore est intégré à de nombreux produits. Les menus dans les cantines scolaires intègrent un repas végétarien par semaine.
Mais si le gouvernement en place intégrait ce système de poids / reconnaissance ? Jusqu'à convoquer ceux qui sont considérés comme hors normes (stigmatisation évidente) à des pseudos réunions d'information et les enlever ? L'obésité, c'est comme une épidémie : les parents en surpoids sont plus susceptibles d'avoir des enfants aussi en surpoids, le problème est pris à bras le corps dès la naissance : seriez-vous prêts à réaliser ces interventions, pour limiter (à confirmer) cette mise à l'écart de la société ? Car le programme scolaire est totalement changé : place à la nutrition, 1/2 journées de cours, le reste du temps est consacré à l'entretien du sport.
Pourquoi la population ne se soulève-t-elle pas ? Il y a comme une anesthésie générale. Un besoin viscéral de rester dans le système. Oui il y a une prise de conscience à prendre, des changements d'hygiène de vie à mettre en place : au point de tout accepter ?
Åsa Ericsdotter aborde cette masse qui applique la loi. Quelques-uns s'interrogent après la perte d'un proche suite à un régime drastique, poussé par des injonctions. Inertie, vouloir se rebeller mais comment faire... Lorsque la presse et la police sont dans la poche du gouvernement, que faire ?
La façon dont les choses s'enchaînent, le réalisme, font que j'ai l'impression que cette histoire pourrait très bien arriver dans la vraie vie, surtout avec le matraquage et les mesures déjà en place autour de la nutrition.
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