vendredi 10 janvier 2025

"Vous êtes cordialement invités" de Alex Sol

Tome 1 : à Beaunom

En août 2007, un séjour de colonie tourne au drame. Les 4 survivants se sont perdus de vue. 12 ans se sont écoulés, chacun reçoit alors une invitation pour l'inauguration du manoir... Mais l'inauguration de quoi ? À leur inauguration, il n'y a personne pour les accueillir. Des plats sont prêts, mais il n'y a pas de trace de cuisinier. Rapidement, des phénomènes inexpliqués font surface : des bruits, un tableau qui n'était pas là à leur arrivée, des apparitions...

Grâce à ces poltergeist, le groupe va petit à petit comprendre que ce manoir a été le lieu d'un drame familial, autour de la Seconde Guerre Mondiale. Une femme s'était donnée à un officier allemand, pour obtenir de la nourriture. De cette relation, est né des jumelles. Si seulement c'était la seule partie de l'Histoire à retenir : il y a eu un exorcisme, qui a mal tourné...

Non seulement le groupe a dû digérer ces informations, comprendre quoi faire avec ça (libérer les âmes tourmentées ? Se contenter de les écouter pour aider au répit ?) mais ils vont avoir un autre regard sur le drame qu'ils ont vécu cet été 2007... Cette invitation n'est pas simplement faire la paix avec cet été 2007.


Jusqu'à la fin du roman, il y a des rebondissements. Le groupe est tiré d'affaire, mais partiellement. Tous les 4 ne vont pas se tirer d'affaire : quant à ceux qui réussissent à sortir, l'histoire va réellement se terminer à l'hôpital... L'histoire se termine quand le manoir et ses occupants l'ont décidé.

Vous êtes cordialement invités (2) : le couvent des Pascalines

Alex Sol avait écrit un roman dans ce couvent, autour des accoucheuses. Il n'est pas nécessaire d'avoir lu ce roman pour suivre l'histoire, en revanche il est important d'avoir lu le premier tome. Il fût un temps où les jeunes filles, enceintes hors mariage, venaient accoucher dans ce couvent : les bébés étaient alors vendus à des couples, les jeunes filles, honneur lavé, retournaient dans leurs familles ou prenaient le voile. Des années plus tard, le couvent est en ruines, trois sœurs de 8 à 11ans viennent explorer le lieu de nuit : seules 2 fillettes vont revenir, le corps de la 3ème ne sera jamais retrouvé. De nos jours, une entrepreneure fait sa soirée d'inauguration : le couvent a été transformé, une partie en hébergement et une autre partie pour de l'évènementiel (mariage...).
 
 
 
C'est pendant cette soirée de lancement que tout va basculer. Tout d'abord, deux personnages refont surface : ils continuent de fréquenter les lieux hantés, pour avoir le fin mot de leur histoire personnelle, qui a eu lieu au manoir Beaunom, la colonie qui s'était soldée par un incendie, qui a valu une invitation aux 4 survivants...

Il y a la sœur, enceinte, avec son mari malentendant. Et deux femmes inconnues au bataillon. Le banquier s'invite à la fête. Les disparitions vont rapidement débuter, avec les premiers morts... Comment une dame, qui marche avec une canne, n'est pas retrouvée avec sa canne ? Une seule personne peut en vouloir au banquier, au point de vouloir le tuer : mais il n'y a pas eu l'opportunité...


Ce n'est pas parce que vous refaites un lieu à neuf que l'histoire est effacée : cela peut au contraire donner une opportunité de vouloir régler ses comptes. Les poltergeist n'ont pas la même vision de l'objectif : les rancœurs restent vivaces, même d'outre-tombe. Ce qui semble un détail dans les travaux ne va pas aider les vivants à résoudre les tensions...

Vous êtes cordialement invités (3) : retour à Beaunom
 
Nous sommes quelques mois après les évènements du Couvent des Pascalines, qui a provoqué de nouveaux drames et possessions. Il est encore possible de trouver l'apaisement en renvoyant une âme dans un autre corps, en obtenant un divorce. Tout à commencé à la colonie de vacances : c'est là que tout doit se terminer.

 
Nous retrouvons les personnages des deux tomes précédents, y compris quelques mentions de la propriétaire du couvent qui voulait transformer le lieu entres autres en petit hôtel. Une voyante va révéler que la personne n'est pas prête pour ce qui va arriver : s'il continue sur cette voie, il n'en reviendra pas...
 
L'âme se montre forte. Elle a décidé qu'elle resterait dans ce corps, rien n'y fera pour la forcer à partir ou à aller dans un autre corps. La cohabitation entre hôte et âme est plus ou moins calme. Dans un sens, est-ce que l'individu ne porte pas le souvenir d'une personne en elle, et la fait vivre ?
 

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