Après avoir lu Pleine terre autour de la désertion d'un agriculteur, des prises de paroles qui dressent un portrait de ce monde, me voici dans "Ce qui nous revient". Entre avortement pour cause de détection de trisomie et découverte scientifique autour de ce chromosome surnuméraire, c'est une rencontre entre deux femmes.
Un livre qui met en avant l'apprentissage mutuel entre deux femmes aux vécus différents, qui vont apprendre l'une de l'autre autour des sciences et de la conscience de soi, de sa place, de sa mission dans la société et par rapport à soi-même.
J'ai beaucoup moins été entrainée dans ce roman qu'avec Pleine terre. Il y avait une verve dans le mot, dans la phrase, une rage sous-jacente autour d'un métier passion, de sentiment d'injustices, d'incompréhensions entre les bureaucrates et ceux qui travaillent la terre. Une envie du lecteur pour se battre pour cet agriculteur.
Ici, il y a quelques paragraphes autour de l'injustice quant aux recherches de thèses avec la prépondérance de l'homme, des inégalités dans l'énergie mise dans les recherches. Mais cela est noyé dans des considérations qui n'ont pas vraiment de lien avec cette découverte scientifique, la détection de la maladie, l'avortement (et parfois jugé trop tard par rapport à l'avancée de la grossesse).
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