jeudi 31 octobre 2024

"Ailleurs... Mais à Venise" de Daniel Devaux

Peut-être rêvez-vous de voyager dans le temps, dans une ville à une certaine époque. Daniel Devaux est passionnée de Venise à l'époque des doges. Il fait alors voyager son personnage principale à Venise dans les années 1700. Le scientifique peut contrôler la période et le lieu, c'est tout. Vous auriez tenté l'expérience ?


Tome 1 : Le paradoxe de Casanova

De nos jours, Jacques Cazeneuve a réussit, avec l'aide de deux collaborateurs proches, à créer une machine à remonter le temps. Mais cela est synonyme d'aller simple pour cette destination et cette époque. L'autre problématique à laquelle il n'avait pas pensé : son esprit va se réveiller dans un autre corps.


Tome 2 : Le mystérieux évadé

En 1756 à Venise, un homme va vivre un emprisonnement à tort, dans la Prison des Plombs à Venise. Mais il va se réveiller, dans un autre corps, en France, de nos jours... Il va très vite réussir à démontrer qu'il est l'esprit du Professeur, dans un autre corps. La machine va alors s'enrayer : la police avait lancé une investigation suite à sa disparition...


Tome 3 : L'étrangère

Spada était chargé d'éliminer Sébastien Salen, associé du Professeur Cazeneuve, ce dernier avait réussi l'exploit d'aller dans la Venise des années 1700 et d'en revenir... Cette découverte a remis en question beaucoup de choses sur le sujet des voyages dans le temps : le corps ne survit pas, l'esprit oui. Il y a de quoi en vouloir à cette équipe.

Vous avez peut-être vu la trilogie cinématographique "Retour vers le futur" où l'individu reste physiquement intact pendant son voyage temporal. Daniel Devaux revisite le genre en proposant un voyage d'âme. Lorsque l'esprit rejoint le nouveau corps, il y a une phase d'adaptation mais rapidement il y a des trous de mémoires pendant lesquels l'identité d'origine reprend la main. Au retour de nos jour, l'adaptation est assez rapide et l'esprit du scientifique va très vite réussir à prouver sa véritable identité, bien que le corps d'emprunt dise le contraire. D'un point de vue psychologique, cela fait penser aux personnes qui vivent avec plusieurs personnalités.

Trilogie littéraire "Midnighters" de Scott Westerfeld

Et si votre journée faisait 25 heures au lieu de 24 ? Qui ne rêve pas d'avoir ce crédit de temps supplémentaire ? C'est le cas de quelques personnes, qui sont nées à minuit. Mais cela a des conséquences, au-delà d'obtenir un crédit temporel supplémentaire : des responsabilités entrent en jeu.


Midnighters 1 : L'heure secrète

À Bixby, petite bourgade aux États-Unis, ceux qui naissent à minuit bénéficient d'une heure de plus par rapport aux autres habitants. C'est aussi l'opportunité pour les Darklings de fouler la planète.


Midnighters 2 : le long jour bleu

Même si cela peut paraître cool d'avoir une heure de plus, il y a une responsabilité qui vient avec ce crédit temporel : vous êtes les seuls à pouvoir faire face aux Darklings. Mais le temps se dérègle : minuit, ce seul moment à part, surgit en plein jour...


Midnighters 3 : L'étreinte des ténèbres

Le groupe de midnighters ne comprend toujours pas pourquoi leurs prédécesseurs ont disparus. Ils n'ont pas de guides et se retrouvent seuls à gérer face aux problèmes des Darklings. Et ce n'est pas tout : leurs secrets commencent à être révélés au grand jour... Est-ce vraiment un mal ?

Comment assumer une telle responsabilité sans pouvoir en parler à ses proches, ou sans guides ? Y a-t-il des archives qui pourraient donner des pistes, ne serait-ce qu'un ouvrage de mythes et légendes qui entourent la ville ? Ils ne peuvent pas être le premier à bénéficier de cet atout temporel et à devoir faire face à cette rencontre avec ces créatures : cette apparition de Darklings est-elle nouvelle ?

À peine venus au monde, ces êtres ont déjà des responsabilités induites par leur heure de naissance, qui est un facteur parmi d'autres, mais qui joue sur leurs engagements. Pendant un temps, avoir une heure de plus est plutôt rigolo, la protection du monde des non-midnighters est à prendre en compte.

mercredi 30 octobre 2024

"Les fourmis" de Bernard Werber

Les fourmis ont une capacité de renouvellement très fort. Elles vivent en communauté, avec une hiérarchie. Malgré leurs créations architecturales, les menaces sont régulières : la pluie (inondations), les marcheurs (écraser leurs colonnes de terre ou les fourmis elles-mêmes). Lorsqu'un humain s'intéresse à cet animal, cela va donner des réflexions personnelles et plus larges : elles sont les témoins de l'évolution de la vie.


Les fourmis

Jonathan Wells hérite d'une maison, d'un oncle. Il va faire face à cette civilisation qui remonte à bien avant l'Humain : rien que cela est prodigieux. Elles savent se défendre, reconstruire, communiquer grâces à leurs antennes et être toujours là au bout de plus de 150 millions d'années. Il y a de fortes chances qu'elles voient la fin du système solaire.


Le jour des fourmis

Par rapport aux fourmis, comment nous situons-nous : sommes-nous des dieux ? Après tout, nous avons la capacité de les détruire : en leur marchant dessus, lorsque nous arrosons le jardin... Ou de manière volontaire. Sans oublier les conséquences des intempéries. Si nos distances semblent importantes, à leur échelle, cela est infiniment plus grand.

 

La révolution des fourmis

Que l'être humain peut-il retenir de cet animal, et inversement y a-t-il quoi que ce soit que la fourmis pourrait vouloir nous prendre ? Est-il possible que ces deux civilisations puissent réussir à échanger des informations pour s'inspirer mutuellement ?


L'être humain est apparu bien après les fourmis et a réussi à détruire de nombreuses espèces, certaines sont en voie d'extinction. Les fourmis sont une source d'inspiration pour avoir traversé le temps avec une méthode qui semble être infaillible : elle leur permet d'être toujours là. Comment l'être humain peut-il s'inspirer des fourmis pour prolonger leur existence, à moins que l'humain ne soit voué à disparaître ?

"Maudit Karma" et "Toujours maudit !" de David Safier

Nous parlons souvent de karma lorsque quelque chose se passe mal, ou "le karma se chargera de régler ses comptes avec untel". David Safier propose deux romans qui, sous des tons humoristiques et d'auto-dérision, aborde les conséquences de nos actes.


Maudit Karma

Kim, au sommet de sa gloire, finit morte à cause d'une météorite. Sous sa vie humaine, elle a cumulé trop de mauvaises actions : moyennant de faire un travail sur elle, Kim pourra gravir à nouveau les échelons de la chaîne animale jusqu'à redevenir humaine. Son parcours initiatique va débuter par la fourmi, cet animal présent sur Terre depuis environ 150 millions d'années, travailleuse, grande architecte, vivant dans des sociétés organisées et dévouées au bien commun.


Toujours maudit !

La journée de Daisy a mal démarré : recalée à un casting, elle perd la vie après avoir percuté un camion... La voilà réincarnée en fourmis. Son objectif : redevenir humaine pour empêcher un mariage. Est-ce une raison suffisante pour accumuler de bonnes énergies, de bons points.


La fourmis est le plus petit animal. Une expérience de vie qui permet de travailler l'humilité, la vie en groupe. Chaque animal développe des compétences, des capacités : abnégation, survie du fait de certains prédateurs... Selon ses actions, nous nous retrouvons à un certain niveau sur la chaîne des êtres vivants. Sur le principe, la moindre pensée négative nous fait cumuler du mauvais karma et impactera notre incarnation suivante.

"Blablacar et son monde, enquête sur la face cachée du covoiturage" de Fabien Ginisty

Vous avez peut-être croisé des Flixbus et des bus Blablacar. Peut-être même avez-vous emprunté ces bus pour relier des villes plus ou moins éloignées. Tout comme les compagnies aériennes se sont positionnées également sur ce segment de marché, le concept de covoiturage est devenu un moyen de transport. Le principe : un chauffeur dépose une annonce sur une plateforme, indiquant combien de passagers il accepter de prendre, s'il tolère les animaux et la cigarette à bord... Les passagers ont besoin de se déplacer : il réserveront un morceau du trajet proposé, moyennant un prix aléatoire selon le tronçon.


En théorie, le concept est simple. Le conducteur, qui publie le trajet, ne paye pas la publication. Le passager paye quant à lui le tronçon. Premier envers du décor : le conducteur bénéficie de cadeaux. Cela va d'une carte carburant ou de lavage pour son véhicule à des réductions auprès de leur assureur, pour le prochain contrôle technique...

Fabien Ginisty est lui même conducteur via Blablacar. Le slogan de cette plateforme pourrait être "roulez plus pour préserver la planète" : si vous avez bien lu le paragraphe précédent, il y a une carte cadeau pour de l'essence. Il mène l'enquête sur la création de Blablacar, le fonctionnement financier car jusqu'à preuve du contraire la seule source de revenus peut venir d'une commission retenue sur le paiement du passages (un indice : la carte essence), comment Blablacar est devenu une offre majeure du transport.

"Ma rage de vaincre" de Alexis Hanquinquant

Champion paralympique, sportif présent aux JO de Paris 2024, Alexis Hanquinquant revient sur son enfance, son accident au travail : il a voulu croire jusqu'au bout pouvoir sauver sa jambe, mais l'inévitable apparaît... Sa femme s'était préparée à cette éventualité et a plus accusé le choc. Comment rebondir après une amputation ? Le sport est l'exutoire.


Mais avant d'être un sportif, il y a la rééducation, trouver la bonne prothèse. Le triathlon lui apparaît comme la meilleure formule, malgré son point faible sur une des disciplines mais tout se travaille après tout. Il emmène le lecteur dans plusieurs épreuves, avec notamment les JO par période de Covid-19.

J'aurais aimé un peu plus de réflexion autour de la prothèse : celle pour le sport vs celle en ville au quotidien, à quelle fréquence change-t-il, a-t-il des soins au niveau du moignon... Et aussi a-t-il l'impression d'un membre fantôme, sujet qui apparaît dans certains témoignages.



"Tenir debout" de Mélissa Da Costa

Sorti en août 2024, ce roman de 600 page retrace un triangle relationnel entre une ex-femme, Eleonor la nouvelle compagne et François : il n'y a pas seulement les papiers de divorce et le bail de l'appartement à traiter, mais aussi un accident de la route qui va entraîner un bouleversement de vie avec le fauteuil roulant, la rééducation, réaménager l'appartement.


Au-delà du bouleversement dans sa vie, c'est la jalousie exacerbée car Eleonor continue de vivre (sortir avec ses amies, passer des castings...) alors que François refuse tout contact en dehors d'elle. Comment accompagner une personne dont la vie bascule (d'autant plus par sa responsabilité : François est responsable de l'accident), faut-il s'empêcher toute vie sociale sous prétexte que l'autre le refuse (est-ce pour autant une mauvaise personne).

Vouloir en finir avec la vie mais ne pas réussir à franchir le pas, rompre avec celle qu'il aime plus que tout mais ne pas réussir à envisager la vie sans elle, reprendre goût à la vie en changeant l'approche des choses (comment intégrer le fauteuil roulant lorsque sa passion est la scène et que rien d'autre n'est envisageable).

Le couple aura l'idée de faire un bébé. La sexualité face au handicap, le bébé pansement bien qu'Eleonor affirme le contraire (la question de la progéniture se serait posée à un moment ou à un autre).

samedi 26 octobre 2024

Lego : Build Together "Dongeons et dragons"

En construction Lego, dans l'approche construction collaborative Builder Together, voici "Dungeons & Dragons" : set n°21348, 3845 pièces pour 359,99€. Une gamme destinée aux 18+. Cette construction est réalisée à 2.


Le principe est de synchroniser téléphones / tablettes grâce à l'application "LEGO Builder". Chacun va alors construire des parties du set, vous vous échangez les pièces, et la construction prend forme. À chaque étape, vous utilisez les pièces d'un sachet.


La base est construite : le premier niveau du dongeon, puis la montée. Les finitions viennent s'ajouter avec des finitions : arbres, feuilles, briques sur les coins de tours, tuiles...


Il y a ensuite la construction de la partie haute du bâtiment et du dragon, avec le corps : le support qui servira de jointure entre la tête, les pattes et la colonne vertébrale ainsi que la queue. Une foi la partie supérieure du dongeon mise en place, nous allons terminer avec le dragon.
 
 
La suite et la fin du dragon se fera à deux : les 4 pattes, le squelette des ailes (qui ressemblent aux chauve-souris), la tête avec la mâchoire articulée qui crache du feu. La queue est aussi articulée. Une couleur chaude pour cet animal mythique qui viendra au-dessus de la construction.
 

Le dragon ressort bien par rapport au reste de la structure, qui elle-même a différents tons sur le toit, les espaces verts. Vous disposez les figurines comme vous le souhaitez : squelettes, magicien...


Pendant la construction, grâce à l'application, j'ai pu faire bouger les pièces pour voir l'emboitement, la manière dont elles se positionnent entre elles (en zoomant...), quel espace il va rester entre quelles pièces... Malgré tout, cela ne m'a pas empêchée d'inverser des imbrications...
Les finitions sont superbes, les détails apportent vraiment un plus : les champignons, des tons dans les tuiles de toit, les dégradés de verts pour les plantes...

vendredi 25 octobre 2024

"Moi, Daniel Blake" de Ken Loach

Ce film sorti le 26 octobre 2016, primé d'une Palme d'Or au Festival de Cannes, retrace la vie de personnes qui sont sur le fil. Menuisier de 59 ans, Daniel Blake n'est pas assez handicapé pour avoir un poste adapté ni toucher des aides, mais pas assez valide pour un poste classique : les rendez-vous à la mission locale tournent en rond. Il va croiser Rachel, mère célibataire de deux enfants, qui se prise : elle se contente de deux pommes dans la journée, pour permettre aux enfants d'avoir des repas corrects, et elle fait appel à la banque alimentaire.

Daniel va donner un coup de main comme il peut pour aider Rachel à remettre sa maison comme il faut : une prise électrice par-ci, la réparation d'une fuite par là.
À eux deux, ils mettent le doigts sur le système administratif complètement inadapté à leurs cas et montrent que le système D est obligatoire pour leur permettre de continuer à vivoter. Pour eux, il ne s'agit pas de vivre mais de survivre, tout en préservant les enfants : ne pas grandir trop vite.

Il n'y a pas besoin d'ajouter de la musique pour toucher l'audience : l'émotion est brute, et se suffit à elle-même sans avoir de violons en arrière-fond. Un regard, une façon de poser sa voix : tout à là pour transmettre le message. Ken Loach met dans la lumière ces personnes qui sont dans l'entre-deux cases : trop pour l'une, pas assez pour l'autre, et pousse ces individus à être débrouillards pour vivre dans un logement décent, subvenir aux besoins vitaux des tous petits, d'avoir l'impression d'être utile.

jeudi 24 octobre 2024

"Fragile/s" de Nicolas Martin

Dans une société qui pourrait être de nos jours, la fertilité s'est effondrée. En plus, le syndrome du X fragile complique les choses : les nourrissons porteurs du gènes font face à un développement retardé. Heureusement, le gouvernement a mis en place le Programme Expérimental de Génoembryologie : les couples sélectionnés donnent naissance à des nourrissons sains.


La manipulation génétique est devenue réalité : pendant le protocole de fécondation in vitro, les gènes sont modifiés. Les tares sont enlevées. Mais à quel prix ? Typhaine va vite avoir des doutes quant à la santé mentale et aux capacités de son fils. Un couple d'amis, complètement dévoué à cette société totalitaire, montre le couple parfait : jamais une critique sur les protocoles, les lois votées. Jusqu'au jour où l'épouse va montrer un dessin à Typhaine : identique à son fils... La nuit, Typhaine va entendre son fils parler, mais elle entendra trois voix distinctes...

La surveillance se rapproche sur le couple : des amis sont moins en moins disponibles. L'internement de Typhaine va finalement faire basculer le conjoint à sa cause : il y a quelque chose d'anormal. D'autant plus qu'aux informations il est de plus en plus question d'infanticides, d'internements, de mères condamnées à la peine capitale, de père envoyés en prison...

mercredi 23 octobre 2024

Saga littéraire "Les chroniques de l'érable et du cerisier" de Camille Monceaux

En 2024, nous sommes sur une trilogie, le 4ème tome est attendu pour 2025. Camille Monceaux plonge le lecteur dans le Japon du Shogunat. Aux éditions Gallimard Jeunesse, je recommande cette lecture à partir de 13 ans.

Tome 1 : Le masque de Nô

Abandonné à la naissance sur le perron d'un homme vivant avec sa servante, Ichirô a toujours grandit à l'écart de la société : rares sont les fois où il descend en ville. Le seul indice : un pendentif. Malheureusement, poussé dans ses retranchements suite à une confrontation entre son père adoptif et des inconnus, Ichirô n'aura pas le choix : il va devoir se confronter au monde extérieur.

Il ne sait pas comment faire confiance à quelqu'un (quels sont les signes ?), ne connait pas tellement les codifications de la société en dehors de l'enseignement qu'il a reçu. Il va devoir démêler le vrai du faux, jusqu'à ce qu'il se retrouve enrôlé... La vie à Edo ne va pas être de tout repos, mais Ichirô va réussir à se créer un noyau d'amis de confiance. Jusqu'à quand ?

 

Tome 2 : Le sabre de Sanada

Ichirô a quitté Edo. L'hiver s'est déroulé dans un temple, reculé : le côté austère rappelle son enfance isolée. Mais il n'est pas seule : Shin est là. Le passé n'est jamais bien loin : Hiinahime a disparue, dans la cavalcade, personne n'a de nouvelles mais il imagine le pire... Il ne reste plus qu'à continuer sa mission, donnée par son vénérable maître : restituer un sabre à qui de droit.

Pourquoi ce sabre est-il si important ? Cet objet attire des convoitises. Ichirô est celui qui semble en savoir le moins sur l'histoire de ce sabre... Il en sait suffisamment pour retrouver le propriétaire.

 

Tome 3 : L'ombre du Shogun

Hiinahime s'est enfuie d'une demeure où elle ne pouvait en aucun cas sortir : le motif évoqué est un visage défiguré, qui ferait peur. Pourtant elle porte un masque, mais nous ne sommes jamais trop prudents.


 
Après avoir connu les péripéties à Edo, nous voici à Kyoto. Hiinahime est sous très haute protection, dans un convoi qui l'emmène vers un destin qui lui a été imposé. Elle s'est murée dans la certitude d'être un monstre à cause de son visage, mais la raison de son isolement est tout autre.

 
 
Bien qu'Ichirô ne trouve pas l'origine de son pendentif ni d'où il vient, il apprend, certes par la manière forte, à se faire confiance et à faire confiance. Il a beaucoup appris auprès de son maître, notamment la valeur de rester fidèle, de n'avoir qu'une parole.

Tome 4 : La nuit du Tengu (sorti le 24 avril 2025)
 
L'île de Kyûshû a accueilli Hiina, Ichiro et leurs amis. Le clan Shimazu prodigue la protection nécessaire au groupe en fuite. La nouvelle vie est synonyme de nouvelle identité car certains d'entres eux sont recherchés par le Shogun... Mais un complot va les forcer à sortir de leur cachette.
 
 
 
Ils auraient pu refuser cette mission, mais au vu des arguments avancés, il va falloir aller à l'encontre de ses principes et aller au devant des problèmes : ni plus ni moins que tuer un membre du pouvoir en place. Arrivés sur place, après plusieurs semaines d'entraînements, ils vont découvrir une autre réalité : ils ont été dupés... Comment rebondir ? Sur qui peut-on réellement compter ?
 

Ce dernier opus permet au groupe de découvrir de nouveaux liens de famille, qu'il y a eu une bonne raison de se faire confiance les uns les autres. Même si la mission ne s'est pas déroulée comme prévu, le groupe retrouve ses racines grâce à la reconstitution du kabuki, l'emménagement loin des villes qui ont marqués ces jeunes adultes : tromperies, faim, fuir, se masquer. Il est temps d'être pleinement soi-même, d'autant plus après avoir été violemment propulsé dans la société.

"Un nègre qui parle yiddish" de Benny Malapa

Comprendre ses racines, l'histoire de sa famille. Il est né à Hambourg d'une mère allemande et d'un père camerounais, il y a la ...