En new romance, après avoir abordé la trilogie 365 jours de Blanka Lipínska et After de Anna Todd, voici la saga Captive de Sarah Rivens.
Tome 1
Parmi les réseaux criminels, la puissance règne, les jeux de pouvoir sont de mise tout comme les meurtres. Mais ce n'est pas tout : il y a les captives, qui évoluent dans l'ombre, habituée à certaines règles pour survivre, elles tirent certaines ficelles. Cependant, leurs vies dépendent de leurs possesseurs, qui n'hésitent pas à les passer entre différentes mains pour que ces messieurs obtiennent des contrats, des secrets...
Parmi ces captives, il y a Ella, qui a ce statut depuis son adolescence, pour aider une tante endettée jusqu'au cou. Son possesseur va la céder à un autre homme, qui n'a que faire d'une énième captive. Loin de se soumettre, elle n'hésitera pas à tenir tête à cet individu, auquel il en faudra beaucoup plus pour le désarçonner : en effet, il n'a pas hésité à éliminer ses anciennes captives...
Ella va vite se trouver des alliées et alliés, faire ses preuves dans ce monde d'intrigues mais cela ne lui évitera pas d'être une cible pour certains. Il y a la menace du trafic de son corps pour que le possesseur obtienne ce qu'il veut, mais jusque-là il s'agit surtout de l'épée de Damoclès : Ella est claire sur ce sujet, elle l'a vécu, mais nous devinons entre les lignes ce qu'elle a pu traverser, ce qui fait qu'il n'y a pas un côté trop glauque. C'est plutôt une approche menaçante, pesante.
Cette atmosphère est renforcée par une intrusion dans la maison, des micros pour une écoute illégale... Et la finale, soldée par l'organisation d'une fuite dans la précipitation, apporte ce twist : si cet homme au cœur de pierre se fiche royalement de sa captive, pourquoi se donne-t-il tant de mal pour organiser son évacuation, avant sa propre sécurité ?
Tome 1.5
Plusieurs années se sont écoulées depuis que Ben et Isabella ne se fréquentent plus. Ils n'ont même pas gardé le contact, ils ne savent pas ce qu'ils sont devenus. Le contact va reprendre grâce à un réseau social, et c'est le retour dans les magouilles, les menaces...
Dans cet opus, il n'est plus vraiment question de la vie de captive avec son possesseur. C'est tout juste mentionné quelques lignes ici et là. L'ambiance menaçante est un peu moins pesante que dans le premier livre. Il est surtout question de tracer des mouvements bancaires louches. Oui toujours un ton autoritaire de l'homme envers la femme, qui obtempère sans trop d'opposition : nous avons connu plus d'affirmation de soi... S'écraser pour retrouver le partenaire de sa vie, le garder ?
Un opus assez lent en soi : environ 200 pages où Isabella et Ben se tournent en rond. "Est-ce que je dois trouver un moyen de le recontacter", "elle me manque", "mais qui se cache derrière ce pseudo...". Les menaces du réseau sont là mais l'atmosphère me semble moins angoissante...