dimanche 27 avril 2025

"L'échange (Changeling)" de Clint Eastwood

Sorti au cinéma le 12 novembre 2008, Clint Eastwood réunit entres autres Angelina Jolie, Michael Kelly et John Malkovich dans ce drame basé sur un fait réel. Christine Collins est mère célibataire d'un petit garçon. Après avoir préparé le déjeuner de son fils, elle part travailler, dans une entreprise téléphonique. À son retour, le plateau repas est intact et il n'y a pas trace de Walter... La police attendra 24 heures avant de lancer les recherches. C'est le début de la série noire pour la mère.

 

Elle va continuer son poste de travail. Lorsque la police annonce que son fils est retrouvé, elle pense respirer. Mais le garçonnet qui lui est présenté est tout sauf son Walter. Dans un monde masculin, et encore très macho où le travail est des femmes est restreint à certains postes, la police ne voit pas d'autre solution que de la faire passer pour folle. Loin de se démonter, Christine continue d'affirmer que ce n'est pas son fils et que la police ne fait pas son travail...


Un film prenant sur le combat d'une mère. Le muselage est loin de fonctionner avec elle. Il est temps que les choses changent vis-à-vis de la crédibilité féminine et des forces de l'ordre qui se croient tous puissants. Au fur et à mesure de l'avancée de l'enquête, il va être révélé un réseau mafieux d'enlèvements d'enfants. Certains vont être retrouvés grâce à cet acharnement, Christine n'aura pas cette chance mais elle aura au moins l'espoir que son enfant est peut-être vivant quelque part.

vendredi 25 avril 2025

"Underground" de Haruki Murakami

Kafka sur le rivage, 1Q84... Haruki Murakami met toujours un point d'orgue à insérer une ligne fine entre réalité et surréalisme. Ici, nous sommes plongés dans un fait réel : les attentats au gaz sarin dans le métro de Tokyo, le 20 mars 1995.

 
Haruki Murakami a rencontré de nombreuses personnes qui étaient dans les trains au moment de l'attaque, aux abords (journalistes...) mais aussi veuves / veufs de personnes qui ne sont sont plus là pour témoigner. Les symptômes, se demander si cela est dû à une rechute d'allergies, trouver bizarre un paquet sans personne à côté... Les changements des équipes techniques, le moment où l'information a commencé à sortir aux informations...
 
Une résilience sort de cet ouvrage. Quelques notes à l'encontre des responsables pour la gestion du drame, mais en même temps, le Japon est un pays plus habitué aux séismes qu'à ce type d'évènement...
 

"Des jours meilleurs" de Elsa Bennett et Hippolyte Dard

Ce film est sorti en salles le 23 avril 2025. Il réunit entres autres Valérie Bonneton, Michèle Laroque, Sabrina Ouazani et Clovis Cornillac. C'est Diane, actrice, qui carbure à l'alcool, haïe par sa fille. C'est Suzanne, veuve, mère de trois enfants, qui a de l'aide par les beaux-parents pour garder les enfants lorsqu'elle est au travail. Ou encore Alice qui n'a pas de problème avec l'alcool mais qui aime juste faire la fête. Chantal, Colette... Et Denis, coach sportif et animateur de l'atelier mécanique : son nouveau projet est de porter le groupe au rallye des dunes, au Maroc. Oui, il a l'intention de mettre des alcooliques au volant.


Mais avant de partir dans les dunes, chacune doit parler de son problème. La plupart sont dans le déni : il n'y a pas de problème avec l'alcool, pour certaines c'est la cinquième ou onzième cure pour tenter d'en finir avec ce démon. La vie dans l'institut est fait de rituels : pas de téléphone portable, participer aux ateliers, s'impliquer lors de simulations de repas (comment décliner un verre...) ce qui va montrer des pertes de contrôles (savoir gérer ses émotions).
Elles vont apprendre la mécanique et valider des acquis. Mais seulement quatre d'entre elles auront leur billet pour ce rallye. Moins une qui va craquer à l'embarquement... Moins une qui devra être évacuer pendant le rallye... À deux, elles ne réussiront pas à terminer cet évènement, cause avarie. Au final, que faut-il retenir ? Car il y a trois points importants dans cette démarche, trois éléments bien plus important que soi-même.
 
Trois points sont mis à l'honneur lors des différentes rencontres. Le trio qui ira au rallye va se faire violence pour se rappeler ces points. Sans oublier la fierté des médecins, de soi-même de compter les jours sur le calendrier : même si vous craquer au bout de 58 jours, cela fait partie du processus.


jeudi 24 avril 2025

"L'amour c'est surcôté" de Mourad Winter

En salles le 23 avril 2025, ce film est porté par Hakim Jemili, Laura Felpin, Benjamin Tranié et Abdulah Sissoko. Un groupe d'amis inséparables depuis l'enfance, la vie va les marquer avec le décès de l'un d'entre eux. Trois années se sont écoulées, Anis va finir la soirée plutôt dans un sale état mais s'est mis en tête de séduire la femme qui s'occupe du vestiaire de la boîte de nuit... Lui qui est catalogué comme nul avec les filles, dont les parents aimeraient qu'il amène quelqu'un pour les déjeuners de famille, va alors s'enfoncer dans une spirale mythomane, tout ça pour se faire bien voir : un ami est transgenre, il est comédien...

Forcément, à un moment donné, je me suis demandé comment la situation allait tourner : est-ce que la fille va le mettre au pied du mur de manière brutale, en mode "t'es qu'un mytho tu vaut pas mieux que les autres mecs" ? J'ai été très agréablement surprise par la tournure du film. Loin de l'enfoncer, comprenant qu'il a un très bon fond, Madeleine va lui laisser sa chance et inventer un rendez-vous pour obliger Anis à poser les choses, et à le faire bien.
 
Tous les personnages sont touchants, chacun à sa manière. Paulo ne peut pas s'empêcher d'aller vers le même registre de blagues. Depuis sa rupture, Sekou prend la défense de ceux qui se font vanner pour leurs relations amoureuses. Dans un sens, chacun a sa manière aide son prochain sans y aller dans une confrontation frontale. La prise de conscience de ne pas avoir été là, d'avoir trop longtemps refoulé ses émotions se fait pas des biais détournés : au pied du mur, vous avez toujours le choix de continuer à fuir, mais vous réussissez à saisir la perche tendue car vous comprenez que la personne qui a fait ça, elle tient à vous.

mercredi 23 avril 2025

"Le premier renne" de Olivier Truc

En Laponie Suédoise, les grands espaces voient passer humains et rennes. Mais des attaques violentes viennent bousculer l'équilibre des communautés. C'est comme si ces évènement étaient l'accélérateur de libération de parole : une place se libère parmi les élus devient soudainement intéressante.

 

Un roman entre marquage des bêtes et gestion des hommes : tout le monde y va de ses hypothèses sur les évènements qui viennent de se passer, les règlements de compte sur qui doit évacuer les bêtes mortes sur les rails, attraper les faons pour les tatouer...

Il y a une sorte de microcosme, la Laponie Suédoise face au reste du monde. Les lois européennes, Bruxelles sont montrés du doigt mais en même temps certains avantages sont acceptés, à partir du moment où leurs traditions sont respectées. 

Comment conserver ses traditions ancestrales face au monde moderne ? Cela n'empêchera pas ses drames, qu'ils sont prêts à régler à leur manière. Un peu d'aide extérieure est la bienvenue mais trouver l'équilibre entre leurs méthodes et les croyances, le microcosme : cela rajoute de l'huile sur le feu.

mardi 22 avril 2025

"Bergers" de Sophie Deraspe

Sorti en salles le 9 avril 2025, ce film retrace l'histoire de Mathyas canadien francophone dans le Sud de la France. Le point de départ est à Arles. Sa vie de publicitaire ne lui convient plus, sa vie étriquée ne lui donne plus de frissons. Il décide donc de proposer sa motivation auprès de bergers, pour donner un coup de main au quotidien auprès des animaux.

Il va être amené à rencontrer Élise, fonctionnaire, pour qu'il puisse obtenir les papiers nécessaires pour travailler officiellement et être assuré. Échec de paperasse mais belle rencontre à la clef : ils vont échanger des lettres, avant qu'Élise décide elle aussi de tout plaquer.

Un monde rude, sans pitié, va être le premier contact pour Mathyas. Un couple est au pied du mur avec leur cheptel. La violence du quotidien au travers le patron et le second : une porte qui s'ouvre trop violemment et tue un agneau, un bouc incapable de féconder les femelles...

Au-delà du retour à la case départ, d'être désolé de ne pouvoir continuer à aider pour relancer l'affaire (et pourquoi pas être le repreneur espéré) mais ce premier contact est trop violent. La seconde opportunité sera la bonne, la violence viendra de la nature qui fait rendre l'humain petit : l'orage en haute montagne, les prédateurs.

Dans la montagne comme au bistrot, il y a le sujet du loup : que pensent Mathyas et Élise du loup ? Ils vont y être confrontés après la transhumance, lors du séjour dans les hauteurs. La propriétaire va se monter virulente : un bon éleveur est celui qui ramène toutes les bêtes dans la vallée. Mais c'est aussi rappeler le rôle de prédation de cet animal.

vendredi 18 avril 2025

"Ce qui nous revient" de Corinne Royer

Après avoir lu Pleine terre autour de la désertion d'un agriculteur, des prises de paroles qui dressent un portrait de ce monde, me voici dans "Ce qui nous revient". Entre avortement pour cause de détection de trisomie et découverte scientifique autour de ce chromosome surnuméraire, c'est une rencontre entre deux femmes.

Un livre qui met en avant l'apprentissage mutuel entre deux femmes aux vécus différents, qui vont apprendre l'une de l'autre autour des sciences et de la conscience de soi, de sa place, de sa mission dans la société et par rapport à soi-même.
 
J'ai beaucoup moins été entrainée dans ce roman qu'avec Pleine terre. Il y avait une verve dans le mot, dans la phrase, une rage sous-jacente autour d'un métier passion, de sentiment d'injustices, d'incompréhensions entre les bureaucrates et ceux qui travaillent la terre. Une envie du lecteur pour se battre pour cet agriculteur.
Ici, il y a quelques paragraphes autour de l'injustice quant aux recherches de thèses avec la prépondérance de l'homme, des inégalités dans l'énergie mise dans les recherches. Mais cela est noyé dans des considérations qui n'ont pas vraiment de lien avec cette découverte scientifique, la détection de la maladie, l'avortement (et parfois jugé trop tard par rapport à l'avancée de la grossesse).

 

 

jeudi 17 avril 2025

"The amateur" de James Hawes

En salles le 9 avril 2025, ce film réunit Rami Malek et Laurence Fishburne dans une course-poursuite haletante. Charlie Heller est cryptographe pour la CIA, brillant, introverti. Sa femme décède lors d'une attaque terroriste à Londres. L'inertie de sa hiérarchie va le pousser à commettre l'irréparable : faire justice lui-même. Sauf qu'en faisant sa vendetta, il va déterrer d'autres dossiers, compromettants vis-à-vis de sa hiérarchie...

Sa hiérarchie va l'orienter va la psychologue de institution, pour évacuer. Mais il annonce la couleur dès le premier entretien : oui je sais vous aller me parler de dénis et d'acceptation. Dans l'absolu, au-delà d'accepter le décès brutal de sa femme, Charlie est une potentielle menace car il a eu les dossiers qu'il ne fallait pas lire. Est-il vraiment prêt à passer outre ces informations ? Vu son attitude vindicative pour trouver les terroristes, certes il est personnellement touché, mais jusqu'où est-il prêt à aller pour servir la nation ?
 
La trame est bien menée. Un analyste lâchée dans la nature, prêt à en découdre, est tout aussi à maîtriser qu'un agent qui craque sur le terrain. Pour lâcher du lest, il va entrer dans le programme des agents secrets : c'est la première erreur des supérieurs, car il a plus de ressources que l'on veut bien croire et qu'il nous laisse croire.

mercredi 16 avril 2025

"Hypnocratie : Trump, Musk et la fabrique du réel" de Jianwei Xun

Peut-être êtes-vous (ou avez-vous été) sur une application de rencontres, à passer d'un profil à l'autre. Peut-être utilisez-vous des applications type TikTok ou Instagram et suivez-vous des comptes autour de photographies de nourriture ou un coach sportif. Les algorithmes vous proposent de nouveaux profils à suivre ou d'une potentielle âme sœur en fonction des informations de votre profil, des comptes que vous suivez, des interactions que vous avez eues. Dans certains pays, grâce à des algorithmes, il est possible d'accéder à des sites d'informations alternatives à ce qui est proposé par le pouvoir en place.


Bienvenue dans le monde de l'intelligence artificielle qui vous permet de passer des heures et des heures sur une plateforme, où il est possible de lire tout et son contraire. Ces milliardaires qui s'offusquent des problèmes dans le monde, ces complotistes, platistes (et autres -istes). Des slogans qui vantent un passé qui n'a peut-être pas vraiment exister (Make America great again), la possibilité d'un retour à un certain modèle ou d'y tendre (Yes we can).
 
Des supports mettent en avant des dualités : un contrôle de l'information tout en réalisant des affaires avec le modèle opposé qu'est l'Occident. Votre esprit est captivé par ces discours, vous finissez surchargés d'informations et au final à quel moment passez-vous à l'action ?

lundi 14 avril 2025

Adaptation de la série télé au manga : Sherlock

La série Sherlock était portée par Benedict Cumberbatch et Martin Freeman dans les rôle des acolytes Sherlock Holmes et John Watson. Chaque épisode durait 1h30, et chaque saison comportait 3 épisodes.

Une étude en rose

Ce premier opus débute par la rencontre de Holmes et de Watson, leur installation en collocation. Plusieurs morts, de personnes ne se connaissant pas, s'apparentent à priori des suicides : sauf qu'il y a le même mode opératoire... Une nouvelle pilule en vente sur le marché noir, consommée par ces personnes ? Que nenni !


Au cours de l'enquête, Watson va rencontrer Mycroft, le frère de Sherlock. C'est aussi Watson, vétéran de guerre, est suivi par une thérapeute : la claudication résulte d'un choc post-traumatique, la canne va disparaître grâce à Sherlock...

Un premier manga réussit par rapport à l'épisode de la série télévisée. Le design des personnages est assez bluffant par rapport aux acteurs de la série, la trame est plutôt bien respectée.

Le banquier aveugle 

Le binôme vit toujours dans le même appartement, avec la tenancière Mrs Hudson. Watson s'énerve contre une caisse automatique au supermarché : entre le produit non reconnu et la carte bancaire qui ne passe pas, il en faut peu pour mettre ses nerfs à rude épreuve...

 

En parlant de carte bancaire, passage par la banque : un collaborateur a disparu. Il était spécialiste de l'Asie, plus particulièrement de la Chine, et y faisait régulièrement des voyages, officiellement dans le cadre du travail bien sûr. Bien qu'il ne manquait pas de toujours ramener un petit quelque chose pour la secrétaire...

Une femme, spécialiste de la Chine également, travaille dans la partie conservation d'un musée et propose, entres autres, aux visiteurs une démonstration autour du thé.

Un nouveau corps fini par être découvert : un gaucher qui s'est tiré une balle dans la tête avec sa main droite. Il a dû faire preuve d'une sacré souplesse...

 
 
À chaque corps, des symboles sont retrouvés. Au-delà de traduire du chinois, il s'agit de comprendre le sens du message caché... Une suite qui reste fidèle au scénario de base, avec quelques raccourcis parfois mais qui n'enlèvent en rien la compréhension de l'épisode (après tout, chaque épisode de la série dure 1h30...).
 
Le grand jeu
 
Une enveloppe, destinée à Sherlock, est déposée au commissariat. Dedans, il y a un téléphone rose, qui est non sans rappeler le premier cas qui avait réunit Sherlock et John. Un appel ne tarde pas à arriver : une voix trafiquée, quelques indices, un temps imparti... Ce sera le premier d'une série d'énigmes à résoudre en peu de temps...
 
 
 
Jusqu'au dernier cas, qui mettra John en danger. Et surtout la rencontre avec Moriarty : son nom était mentionné par le chauffeur de taxi, dans "Une étude en rose", et mentionné par une galeriste d'art dans la dernière énigme à résoudre. Sherlock et John se retrouvent autour d'une piscine, où a eu lieu un drame, bien des années auparavant, et qui fût une énigme à résoudre dans cet opus.

 
Un scandale à Buckingham (1/2) 
 
L'opus démarre par Sherlock nu, dans un drap. Embarqué par des sbires, ils se retrouve à Buckingham. John Watson était quant à lui détaché sur une enquête : un homme retrouvé mort mais pas de trace d'arme ni de meurtrier ni d'empreintes.
 
 
 
La femme, une habituée de faveurs particulières. Elle obtient des garanties grâce à des fichiers dans son téléphone. Pour donner le code d'accès à son coffre : elle se promène nue devant Sherlock... Car d'autres personnes en ont après le téléphone et veulent déverrouiller le coffre. Or il y a 2 codes : un qui ouvre, et un qui appelle la police... Pour démêler tout cela, il faut que Sherlock décrypte le code...
 


Un scandale à Buckingham (2/2)
 
Au-delà d'avoir récupéré le téléphone, encore faut-il réussir à le déverrouiller avec le code PIN, que bien sûr La Femme n'a pas donné... Mais qu'y a-t-il donc dans ce téléphone pour qu'il y ait autant de précautions ?

 
 
Ce cas ira jusqu'à la disparition pure et simple de La Femme. L'air de rien, Sherlock s'était attachée à elle. Ils avaient créé leur propre code. Même si elle affirme et affiche un détachement face à ce qui l'entoure, La Femme est loin d'être aussi insensible qu'il n'y paraît...
 

 

dimanche 13 avril 2025

"Le silence de la ville blanche" de Eva García Sáenz de Urturi

Bienvenue au Pays Basque espagnol, à Vittoria. La cathédrale va accueillir un double meurtre, qui rappelle des évènements écoulés il y a une vingtaine d'années. Des meurtres qui rappellent l'Histoire du pays, avec des références bibliques.

 

Les meurtres ont lieu par 2, ont des références à certaines périodes temporelles, et touchent certaines tranches d'âge. Le meurtrier de l'époque est toujours sous les verrous, son jumeau est devenu enquêteur pour la police. Pourquoi réaliser des meurtres, selon ce mode opératoire, à peu de temps de la libération du meurtrier ? Est-ce que le jumeau s'est réellement engagé dans la police suite à l'emprisonnement de son frère ?

Comment est-il possible de réaliser des meurtres, sachant que tous les détails n'ont pas été divulgués dans la presse ?  Y a-t-il eu un côté maître et adepte, mais pourquoi réveiller l'adepte maintenant ?

Un polar qui mêle histoire familiale, rituels religieux et histoire au sens large. L'enquête va emmener l'équipe dans différents sites de la ville : lorsque le lien apparaît, ou réapparaît selon les éléments trouvés, il reste à anticiper les prochains coups d'après le schéma constaté. Les enquêteurs n'arriveront pas toujours à temps.

samedi 12 avril 2025

"La rose de minuit" de Lucinda Riley

Si vous avez adoré l'épopée familiale avec la saga Les sept sœurs, vous aimerez ce roman. En Inde, début 1900, deux jeunes femmes se lient d'amitié, elles sont vouées à des destins différents mais forts : l'une est destinée à épouser un grand ponte, l'autre est encouragée par son père à s'instruire. Deux perceptions différentes : d'un côté perpétrer les traditions des mariages arrangés, de l'autre pousser à étudier.

 

Bien des années plus tard, dans les années 2000, une actrice américaine arrive sur le sol britannique pour un tournage. Une ressemblance frappante avec un tableau va la choquer, d'autant plus qu'un descendant de cette famille va lui aussi être scotché.

Entre deux prises, elle va lire l'histoire de cette famille et ainsi lire les témoignages de ces familles indiennes qui sont arrivées sur le sol britannique : femmes, qui veulent prendre le contre-pied du rôle d'épouse et mère, s'instruire, mais surtout du racisme... Alors, lorsque l'héritier d'un domaine s'entiche d'une indienne, la matriarche va tout faire pour le remettre dans le droit chemin.

 
C'est la femme du 21ème siècle qui est dans une relation qui ne lui convient plus, cantonnée à des rôles un peu de potiches. Le copain l'a demandée en mariage, elle n'a pas vraiment répondu : c'est bon, c'est parti pour les préparatifs. Ce rôle au Royaume-Uni est l'opportunité de prouver qu'elle peut être prise au sérieux.

jeudi 10 avril 2025

"Les sept sœurs" de Lucinda Riley

Cette saga littéraire propose 7 livres autour des sœurs, et un roman autour de leur énigmatique père. Le point central est la demeure, Atlantis, sur les bords du lac de Genève. Leur père a anticipé : chacune va recevoir un indice sur ses origines. Libre à chacune de mener l'enquête...

Tome 1 : Les sept soeurs

Elles ont toutes été adoptées par Pa Salt, un milliardaire qui parcours le monde. Sauf qu'il est décédé... Chacune est à ses occupations, en Suisse ou à l'étranger. Presque toutes vont accourir immédiatement. La première sœur au centre de cette saga : Maia d'Aplièse. Le voyage débute au Brésil.

Malgré le soleil, il y a les favelas, une cassure sociale, une rage de s'en sortir, pendant que certains profitent du quotidien. Il y a la confrontation entre le mode de vie qu'elle-même a vécu, à l'abri du besoin, et la réalité de certains pays.

Tome 2 : La soeur de la tempête

Nous voici avec Ally, navigatrice professionnelle, elle a un don pour la musique. Direction les fjords de la Norvège pour cette seconde étape. Elle va rencontrer alors l'arrière-arrière-petit-fils de Jens Halvorsen et d'Anna Landvik, qui ne sont autres qu'un compositeur hors paris et une chanteuse renommée.

Elle accepte de quitter la mer, qu'elle chérie, pour mener une enquête sur la terre ferme. Dans un sens, les fjords rappellent l'eau, qui est la base de vie d'Ally. Dans son enquête, elle découvrira un lien avec une artiste locale...

Tome 3 : La soeur de l'ombre

Star est plus en retrait, très fusionnelle avec CeCe. Elle décide cependant d'étudier sa partie et se retrouve dans une librairie à Londres. Grâce à ce lieu, Star va rencontrer une femme qui a connu Beatrix Potter.

 

Elle oscille entre rester auprès de sa famille, par devoir, et l'appel de son histoire, d'aller au-delà de sa zone trop connue, trop maîtrisée. Qu'a-t-elle vraiment à perdre ? L'estime de sa sœur fusionnelle, qui partira peut-être aussi dans sa quête ?

Tome 4 : La soeur à la perle

Célaéno, dite Cece, est très proche en âge de Star, mais a un tempérament un peu plus affirmé. Avec cette sœur, direction l'Australie pour découvrir la vie d'un couple, il y a des décennies, qui s'est installé dans une région hostile et a fait un choix risqué pour l'époque...

 

Rencontrer une femme pionnière, pourtant fille de pasteur, prend la route pour Adélaïde, au milieu de la poussière, l'isolement. C'est l'opportunité d'enfin pouvoir vivre une grande aventure, sortir de sa zone de confort.

Tome 5 : La soeur de la lune

Direction les Highlands d'Écosse avec Tiggy. Elle s'occupe d'animaux dans un domaine à Kinnaird, à la tête : Charlie. Il s'avère qu'elle est issue d'une lignée de voyantes... Sur le domaine, il vit Chilly, gitan, qui va apporter un message à Tiggy : il faut creuser du côté d'une lignée andalouse...

 

Elle qui trouve un apaisement dans la nature brute, auprès des animaux, se révèle avoir un don. C'est presque cohérent que Tiggy se sente bien à un endroit plutôt qu'à un autre, ou tisser un lien plus ou moins facilement, sans pouvoir donner d'explication. C'est aussi un instinct qui semble ne pas lui faire défaut.

Tome 6 : La soeur du soleil

Électra est la plus solaire de la fratrie. Mannequin demandée, elle est sollicitée dans de nombreux pays pour des défilés. Mais elle n'est plus tout à fait connectée avec la réalité et a des soucis avec des substances pas vraiment légales... Le décès du père va encore plus la fragiliser... Mais elle décide de faire face à son passé et part pour le Kenya.

Est-ce que la connexion à ses racines permettra à Électra de se poser, de répondre à certaines névroses ? A-t-elle besoin de comprendre l'histoire de sa lignée pour arrêter les drogues, trouver une relation de couple stable ? Faut-il regarder le passé pour mieux appréhender le présent et le futur ?

Tome 7 : La soeur disparue

Le seul grain de sable dans la fratrie : seulement 6 sœurs ont grandis toutes ensemble, chacune poussée à développer leurs propres capacités. Mais il manque la septième... Leurs prénoms viennent d'une pléiade, la constellation des sept sœurs. Quelle étoile serait la manquante ? Où trouver la dernière sœur qui complétera la fratrie ?

 

La constellation des sept sœurs pourrait s'arrêter à 6 membres : après tout, elles ont grandit toutes les 6. Pourquoi chercher une autre sœur ? Compléter la formation d'étoiles, comprendre pourquoi il y aurait pu y avoir un arrêt de cette ultime tractation.


Tome 8 : L'histoire de Pa Salt

Les sœurs sont à bord du bateau Le Titan, pour rendre un dernier hommage à leur père. Un journal est laissé dans leur héritage. C'est parti pour remonter dans le temps : Paris, 1928. La musique lui a permis d'évoluer, de tisser des liens.

Le célibat de Pa Salt est très peu évoqué. Il n'y a pas de volonté d'être en couple, de proposer le schéma de deux parents. En revanche, l'attachement avec la gouvernante prend son sens. Nous connaissions déjà pourquoi telle sœur a un talent pour les langues étrangères, ou une autre pour la musique : ce roman va un peu plus loin sur ces choix de pays et de talents.

Sur les sept sœurs, les trois premiers romans débutent de la même manière, presque un copier coller. Les autres romans sont sortis de cette spirale pour proposer des démarrages plus dans le vif du sujet. L'art et les langues ne sont jamais bien loin, et forment un fil conducteur dans la vie des sœurs, un point d'orgue pour Pa Salt.

mardi 8 avril 2025

"La bibliothèque des rêves secrets" de Michiko Aoyama

Dans une bibliothèque, au cœur de Tokyo, Sayuri Komachi attend patiemment qu'un lecteur ait besoin de conseils. D'ailleurs, elle tient le bureau "Conseils". Cinq personnes vont se présenter pour des sujets variés : apprendre les règles du Go, maitriser Excel... À chacun, Sayuri va proposer un extra : un conte traditionnel par exemple. Cette lecture va donner au lecteur le coup de pouce nécessaire pour sortir de sa zone de confort : oser demander à son conjoint de prendre plus part aux tâches du quotidien mais de façon ordonnée (car monsieur ne répond pas aux invectives "tu pourrais aider à la vaisselle" car c'est trop vague).


En plus de proposer une lecture spéciale, Sayuri offre également un cadeau tricoté par ses soins : une grenouille, une poêle... De quoi dérouter... Mais tout est cohérent. Car Sayuri capte une particularité chez chacun : au-delà de vouloir maîtriser un logiciel d'ordinateur, pourquoi ne pas s'intéresser aux plantes de son balcon ?

Ce roman propose 5 portraits, 5 personnes au bord du changement de vie. Oui tu a 30 ans et tu ne travailles pas. Oui tu es partie en congé maternité mais cela n'était pas nécessaire que tu reviennes au bout d'un mois puisque tu as été remplacée car ton patron a décidé que c'était mieux pour toi, pour ton bébé. Et s'il s'agissait d'opportunités pour revoir son plan de vie ?

lundi 7 avril 2025

Que voir... au Japon, au printemps

Le Japon fascine : un mélange entre traditions et modernité. Le séjour débute par une arrivée à Osaka. De l'aéroport au centre-ville, nous roulons à gauche ! Tout de suite, il y a l'atmosphère particulière au pays : entre deux ruelles, nous retrouvons un temple...


Nous découvrons la fondue japonaise au restaurant Uatami ! En entrant au restaurant, nous enlevons naturellement nos chaussures. Dans un récipient, vous retrouvez des légumes qui vont cuire dans de l'eau. Au dernier moment, vous ajoutez le poisson ou la viande juste pour un aller-retour de cuisson.

 

Bienvenue au temple Kiyomizu, le temple de l'eau pure. L'occasion de découvrir le rituel avec l'eau, pour se laver les mains et se laver des impuretés. Lors de la visite, vous verrez des temples rouges ou à dominance gris. Vous verrez également des statues très petites : ce temple a un endroit dédié aux personnes parties trop tôt, les enfants.


 

Direction le château impérial Nijo-jo. Et vous ne rêvez pas : la visite du château se fait sans chaussures ! Je vous rassure, vous récupérer votre paire après la visite avant d'aller dans le parc. Ce château a une particularité : le parquet fiat une sort de cui-cui : idéal pour savoir si quelqu'un se promène dans les murs... Les ornements sont très orientés animaux et plantes.

 

Passage par le temple du dragon en paix : Ryoanji. Au fil du parcours, vous écouterez l'eau, vous la verrez s'écouler à différents endroits. Peut-être croiserez-vous des femmes en kimono, un héron...

 

Kinkaku-ji, connu sous le nom de Temple d'Or, est un incontournable à proximité de la ville de Kyoto. Intégré dans une forêt de pins, le temple ressemble à une île. Il a été sujet à plusieurs incendies. Le parc est classé comme site particulier.

 

Bienvenue à Nara. Ce lieu où les biches se promènent en liberté au milieu des humains. Il est possible de leur donner un biscuit, moyennant de l'acheter à un l'un des stands présents aux alentours. Lors de la montée au temple, vous pourrez y voir des centaines de lanternes ainsi que des ballots : ce sont les stocks de saké, la boisson traditionnelle japonaise.


 

 

Continuons le circuit avec le temple Todaiji. Nous retrouvons deux statues de gardiens de 9 mètres de hauteur. Avant d'arriver au temple, il est possible d'effectuer une prière shinto tout en déposant un bâton d'encens dans une vasque rempli de sable. En entrant dans le bâtiment, vous ne pouvez qu'avoir le souffle coupé devant le Bouddha de 16 mètres de hauteur.
 

Continuons dans l'immersion paisible avec le sanctuaire de Fushimi Inari. Les statures de renards veille sur le lieu : le renard peut être tantôt symbole de ruse ou protecteur divin. Admirez l'alignement des toriis, promenez-vous parmi cet enchaînement de portes : ils sont la démarcation entre le profane et le divin, symbole dans le shintoïsme.
 
 

Nous faisons une étape au village de Myama. Les maisons ont des toits de chaume. Les habitations sont isolées : il n'y a aucun commerce dans les rues, mais, tradition oblige, il y a un temple.
 
 
Prenons un peu de hauteur à Amanohashidate. Nous montons avec le funiculaire, et redescendons avec le télésiège (qui n'a aucune barre de sécurité). Rencontre avec un autochtone (un shiba inu) et la mascotte Kasabo. Nous profitons de la vue sur la baie de Nakasa avec un tombolo.
 
 
 
 
Continuons notre périple en dehors des grandes villes avec la visite du port de pêcheurs d'Ine. Le rez-de-chaussée des maisons est dans l'eau : cela permet aux habitants d'y stocker leur bateau, et ainsi de pouvoir partir immédiatement en mer.
 


Passons la nuit à Kinosaki, ville thermale qui compte un nombre impressionnants de onsen. Comme à l'accoutumée, à l'arrivée dans la chambre, nous enlevons nos chaussures.
L'occasion de parler de deux traditions. Tout d'abord celui du bain, entièrement nu. Et de l'auberge traditionnelle qui nous permet de dormir sur un futon : il sera installé pendant notre dîner au restaurant de l'auberge.
Nous avons fait un tour de nuit dans la ville. Nous avons croisé beaucoup de personnes en yukata et sandales (les chaussures en bois où le pouce est séparé) : vous pouvez voir le nombre de clients du onsen par le nombre de chaussures alignées dans l'entrée.
 

 


 
 
 
 
Après avoir profité d'un bain traditionnel, où hommes et femmes sont séparés, une nuit sur un futon, nous nous faisons une étape au port d'Amasaka connu notamment pour la pêche au calamar et au crabe. Moins pittoresque qu'Ine, nous pouvons voir une vente de produits frais du jour.
 
 
 
Puis nous prenons la route pour les dunes de Tottori. Oui, vous pouvez avoir l'impression d'être au Pilat, au détail près que vous pouvez faire un tour à dos de chameau. Un musée montre les dunes au fil des saisons et des schémas expliquent la création d'une dune.
 
 

Prenons ensuite la direction du musée d'Adachi. Il n'y a pas de marche possible dans le jardin, vous pourrez l'admirer uniquement depuis l'intérieur du musée. Vous remarquerez l'absence de feuilles mortes ou d'aiguilles d'arbres sur le sol. L'eau est toujours très présent. Dans le musée, vous admirerez des peintures sur bois et sur soie, des céramiques.
 
 
Nous arrivons à Mastue de nuit. Je ne peux pas m'empêcher d'admirer les plaques au sol. Certaines devantures de restaurants sont démesurées (crabe géant...).
 
Nous visitons alors le château de la ville. Sur 5 étages, il donne un magnifique aperçu de la ville et sur des nidifications d'oiseaux. Des tableaux et des habits sont présentés au fil des étages.
 

 

Après avoir vu plusieurs fois l'eau dans les temples ou dans les jardins, nous voici à faire un tour en barque traditionnelle. Et comme à l'accoutumée, nous nous déchaussons avant de monter à bord. La toile de protection s'abaisse lorsque nous passons sous un pont un peu bas. Nous sommes assis sur le côté de l'allée centrale, avec un plaid.
 

Nous avions assez de temps pour visiter la maison d'un samouraï. Le temple de prières est intégré à la maison : vous apercevez les différents éléments sur la dernière photo, au dessus d'une porte. Traditionnellement, les portes sont coulissantes.
 

Direction le sanctuaire shintô d'Izumo. Ce lieu est lié à une légende : celle qui a opposé des lapins à des requins... Ce temple est orienté autour de l'amour, il y a une prière spécifique à réaliser dans ce temple si vous le souhaitez. Nous avons pu croiser un prêtre (avant-dernière photo) et, parmi les personnes habillées à l'occidentale, nous croisons une femme en kimono gracieusement coiffée.

Il est impossible d'aller au Japon sans passer au moins une fois à Hiroshima. Le musée et le mémorial de la paix retracent les instants dès le largage de la bombe Little Boy le 6 août 1945. L'horloge de la paix sonne toujours à 8h15 (Hiroshima) et 11h02 (Nagasaki). Aujourd'hui, il est possible de voir un bâtiment qui est resté debout après la bombe.
Il est expliqué jusqu'où le souffle a été, l'état des habitations après l'explosion, comment les organes sont touchés... Mais aussi l'impact sur les objets du quotidien, comme une bouteille en verre totalement fondue. Il y a également des vêtements, des photographies. Ce musée est poignant.
 
Dégustez un okonomiyaki : une crêpe garnie de chou, haricots mungo, nouilles, œufs, oignons, cives et gingembre. Un repas très riche, qui se déguste avec les baguettes bien évidemment.
 
 

Prenons le bateau, direction l'île de Miyajama. À l'approche, nous sommes accueillis par un torii, qui a plus ou moins les pieds dans l'eau selon le niveau de l'eau. Comme à Nara, nous croisons des daims mais ici nous sommes priés de ne pas les nourrir (ni les toucher). L'île a moins été touchée par la A-bombe. Il y a 2 temples : shintô Istukushina (sur l'eau) et bouddhiste.


 
 
Prenons la route pour le temple privé de Kosan-ji. Les arbres commencent à fleurir (ici des prunus), nous pouvons admirer des bassins avec des lotus.
 
Ce temple vaut le détour pour ses décorations en marbre : plus de 15 000 tonnes furent importés de Toscane (oui oui d'Italie). Nous passons tout d'abord par une grotte, qui comporte une multitude d'icônes, à la sortie une gigantesque statue nous attend : puis nous nous avançons vers l'esplanade de marbre.
 
 
 

Cette ville porte le nom d'une série manga bien connue : Naruto. C'est le moment de s'initier aux dances traditionnelles : Awa Odori. Un musée présente les différents costumes et instruments déployés lors des concours de Awa Odori, avant d'avoir une démonstration puis d'être invités sur scène pour s'y essayer.
 

Après avoir dansé et déjeuner, allons à Himeji. L'eau n'est jamais très loin avec les jardins aménagés. Il remonte aux années 1500. Avec ses douves et ses cinq étages, ce château est un témoignage du shogunat Toyomi. Autant l’extérieur est lumineux, autant l'intérieur peut paraître austère.
 

Faites un tour dans les jardins. Ressourcez-vous au son de l'eau. Observez les stèles qui jalonnent le parcours... Après avoir dîner en ville, admirer le château de nuit.
 

Lieu incontournable, une croisière sur le lac Hakone permet une vue Mont Fuji (s'il veut bien se laisser observer... ce qui n'était pas le cas lors de notre visite). Le passage à proximité d'une source de souffre est peut-être l'occasion pour vous de découvrir une spécialité : l'oeuf souffré. Pour ma part, je préfère le repas plus traditionnel avec notamment de l'anguille.
 

Dernière étape de ce séjour : Tokyo. Si vous y restez plusieurs jours, il y a possibilité d'obtenir un pass aux bornes dans les stations. Nous sommes au moment où les cerisiers sont enfin fleuris : le contraste, de nuit, entre les fleurs illuminées et la ville est assez saisissant.
 
 

Après une soirée de nuit, c'est parti pour les visites ! Nous commençons par le temple de Senso-ji. Une allée commerçante donne l'accès à l'entrée principale : vous y trouverez yukata, kimono, statuettes de chats...
 

Continuons avec le temple Meiji-Jingu. Lors de votre visite, peut-être arriverez-vous au moment d'un mariage avec l'arrivée ou le départ de mariés : vous serez invités à vous mettre de côté pour laisser passer le cortège.


 

 

"Un nègre qui parle yiddish" de Benny Malapa

Comprendre ses racines, l'histoire de sa famille. Il est né à Hambourg d'une mère allemande et d'un père camerounais, il y a la ...